La dystopie est un genre que j'apprécie énormément. C'est d'ailleurs le genre qui m'a réconciliée avec la lecture : c'est grâce à Hunger Games de Suzanne Collins que j'ai recommencé à lire plus régulièrement. Après cette saga que j'ai beaucoup aimé je me suis tournée sur d'autres romans contemporains du même genre. Divergente, L'épreuve, La Sélection, Uglies... ça faisait deux ans que j'entendais parler de The Book Of Ivy. J'ai lu beaucoup de commentaires positifs concernant cette série de romans, mais je ne me suis jamais réellement lancée, de peur que l'univers soit trop éloigné de ce que j'ai tendance à lire. Au final, je l'ai acheté un peu par hasard et j'ai décidé de sortir des sentiers battus. The Book Of Ivy se passe dans une société post-apocalyptique. Ivy vit à Westfall, une cité de 10 000 habitants, dirigée par les opposants de sa famille, les Lattimer. À Westfall, toutes les filles de 16 ans doivent se marier à des inconnus afin de repeupler peu à peu la ville. Ivy n'est pas promise à n'importe qui : elle l'est au fils du président, Bishop Lattimer, de deux ans plus âgés. Le père d'Ivy lui a donné une mission très particulière, une mission pour laquelle elle se prépare depuis des années : assassiner Bishop, même si elle se rend peu à peu compte que son nouveau mari est plus gentil qu'elle le pensait, et que les ambitions de son père vont peut-être au delà du bien être de la ville.. J'ai tout de suite accroché à cette histoire. Il y a des romans que tu commences et que tu reposes volontiers avant que l'histoire ne devienne vraiment intéressante : mais avec The Book of Ivy, j'ai été prise dans le scénario dès les premières pages et je l'ai lu vraiment très rapidement, avide de connaître la suite des événements dès que je terminais un chapitre. Commençons par parler de l'écriture de Amy Engel : ce roman est non seulement très bien écrit mais également très bien construit ! La plume de cette auteure est vraiment, très, très fluide, les descriptions sont très bien tournées et les dialogues bien dosés : il n'y a pas d'informations inutiles, tout est très condensé sans pourtant être trop carré. J'ai beaucoup aimé les pensées de Ivy qui sont livrées dans ce livre : tout est toujours cohérent, ses sentiments, ses ressentis, ses sensations. Le personnage garde sa trame de départ et pourtant il évolue. J'aime énormément ce personnage principal ! Quand aux autres personnages, même les moins cités ont tous leur importance. Il n'y a pas d'informations inutiles, quand je l'ai déjà dit, même concernant les personnages : si des pistes sont ouvertes dans ce premier tome, elles seront soit résolues à la fin, soit résolues dans le dernier tome. Il n'y a pas énormément de personnages et pourtant ils ont tous leur utilité, tous leurs caractères bien distincs et j'admire cette construction... parfaite. Quand à Bishop, et bien, comme beaucoup, je pense qu'il fait une entrée fracassante dans mes book boyfriends. J'ai beaucoup aimé le découvrir en même temps que l'héroïne, apprécié son évolution, son charme, son esprit assez chevaleresque sans pourtant être tout blanc ou tout noir. Rien que pour Bishop Lattimer, vous devez lire ce roman, croyez moi ! Pour finir l'histoire en elle même est très originale. Ce que j'ai particulièrement apprécié le fait que cette dystopie ne prenne pas des dimensions énormes comme souvent dans les dystopies : l'histoire est concentrée sur une petite population, centrée sur Ivy et sur son bonheur et celui de la famille. C'est reposant de voir une héroïne qui ne se questionne pas sur l'avenir du monde comme si elle était la sauveuse de la planète. Bref : une histoire qui nous tiens en haleine jusqu'à la dernière phrase, au dénouement surprenant. Histoire originale, personnages intéressants, une romance qui m'a fendu le cœur. C'est un sans faute pour moi.
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Mars 2017
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