Ma toute première lecture en VO anglais, et je ne suis pas déçue : ce livre était vraiment, vraiment superbe. C'est un très grand coup de cœur ! Je vais commencer par vous résumer le roman, cette fois-ci en français. Cette histoire suit le personnage histoire Margaret Tudor. Elle est la fille aînée de la reine Elizabeth d'York et du roi Henry VII, vainqueur de la bataille de Bosworth contre Richard III, bataille qui marqua la fin de la Guerre des Deux-Roses qui opposait la maison Lancastre à la maison d'York. Au début de l'histoire, Margaret à 11 ans. Elle vit à la Cour d'Angleterre avec ses deux frères, Arthur et Henry Tudor, et avec sa petite sœur, Mary Tudor, encore toute petite. Arthur, le futur Roi d'Angleterre, doit être marié à la princesse espagnol Catherine d'Aragon. C'est la situation initiale : l'arrivée de Catherine à la Cour d'Angleterre pour son mariage avec le prince Tudor. Dès son arrivée, Margaret la prend de haut. Elle est partagée entre l'envie de lui ressembler et le dégoût de savoir qu'elle allait être Reine d'Angleterre, soit sa supérieure. On comprend donc au tout début de l'histoire que Margaret a un fort caractère, est très orgueilleuse et jalouse. La marque de fabrique des Tudors, dit-on. Mais de sombres événements vont venir perturber l'enfance de la jeune Margaret : d'abord, la mort du Prince de Galle, Arthur. Cet événement va particulièrement marqué Margaret pour le restant de ses jours. Elle était en effet très proche de son grand-frère, celui qui devait être le futur Roi. C'est ce sinistre décès qui va faire de son petit frère colérique Henry le nouveau prince de galle et futur Roi d'Angleterre, le très célèbre Henry VIII. Puis ce sera à la Reine Elizabeth d'York de rejoindre son fils. Un autre décès qui marque l'esprit de sa fille Margaret. Hélas, elle n'a pas le temps de la pleurer : son père a signé un accord de paix perpétuelle avec l'Ecosse qui devra marier le Roi James IV d'Ecosse à la jeune Margaret. Nous suivons donc Margaret dans sa vie de Reine, une très jeune Reine de 14 ans. Elle va rencontrer son mari, James, un homme intellectuel et prévenant envers sa jeune épouse. Mais, quelques années après son arrivée à la Cour d'Ecosse, elle va apprendre la mort de son père. Ainsi, Henry VIII va devenir le Roi... Et épouser sa belle-soeur, la veuve de feu Arthur, Catherine d'Aragon ! Entre temps, Mary, une fois devenue grande, va épouser le Roi de France. Trois sœurs, trois reines : ce livre nous montre leurs amitiés et leurs coups bas, la manière dont leurs différentes régences va les séparer. Alliées et ennemies, épouses et mères, ce roman raconte la vie de la très controversée Margaret à travers 30 années difficiles et tumultueuses. J'ai adoré ce roman ! Il est très facile à lire, même en anglais. Rédigé au présent, c'est assez simple au niveau de la construction des phrases bien que l'auteure, l'historienne Philippa Gregory, utilise des termes propices de l'époque et donc peu utilisés dans l'Anglais contemporain. Ce livre est un cadeau de ma sœur. En effet, nous avons toutes les deux beaucoup aimé la série The White Queen, diffusée il y a quelques années sur la BBC, retraçant la guerre des deux roses et des règnes d'Edward IV (mon chouchou) et de Richard III (le chouchou de ma sœur) : cette série est adaptée des romans The White Queen, The Red Queen et The Kingsmaker's daughter de la même auteure. Durant un voyage au Royaume-Uni elle m'a trouvé ce roman, le dernier roman de Philippa Gregory. Ma sœur est moi adorons l'histoire des York, et par conséquent, nous ne sommes pas vraiment fans des Tudors... Et pourtant ce roman m'a fait découvrir un personnage exceptionnel ! Avant dans dire plus, je tiens juste à dire que Philippa est certes une historienne mais ses romans ne sont pas des biographies : elle adapte juste l'histoire à sa manière pour rendre des femmes controversées bien plus humaines que l'image que l'histoire à fait d'elles. Certains événements ont étés créés par l'auteure ; certaines lettres, citées dans le roman, sont fictives. Pour se faire un avis sur un personnage historique, il faut se renseigner à partir de plusieurs sources ! Voilà, c'était la petite parenthèse. En tout cas Philippa Gregory est géniale et son travail est incroyable : elle arrive à populariser les histoires de Lancastres, des Yorks et des Tudors. Grâce à elle, je me suis découverte une véritable passion ! Comme je l'ai dit plus haut j'ai adoré les personnages de Margaret, de James IV et d'Henry Stuart. Je n'ai aucune affinité pour les sœurs de Margaret, surtout Catherine d'Aragon que je n'apprécie pas du tout. L'histoire est très prenante et assez longue à lire : il y a énormément d'événements, les pages sont toutes fines et c'est écrit en tout petit ! J'ai mis deux mois à boucler ce roman, dont toute une journée à lire pendant 8 heures. Cela ne m'a pas du tout dérangé car j'étais réellement prise dans ma lecture : quand j'ai fermé ce livre (qui est en passant magnifique) je me suis mise à pleurer ! Une autre chose que j'ai assez apprécié c'est toutes les références aux générations précédents : les réflexions sur Richard III, notamment, que Philippa Gregory a rendu beaucoup moins tyran que – par exemple, la pièce de théâtre Richard III de Shakespeare ou le dernier Roi Plantagenet est représenté comme un imbécile. On ne peut pas connaître la vérité : je ne dis pas que le personnage de Richard III n'a pas tué les enfants de la Tour, je n'ai aucune compétence pour l'affirmer. Mais aucune preuve n'a prouvé en ce jour que c'est lui le responsable de la mort de ses neveux : alors pourquoi ne pas proposer une nouvelle version de l'histoire ? Un nouvel angle à étudier ? Bilan : une lecture très prenante et émouvante. Les choses que vivent ces femmes sont inimaginables. La période est intéressante, l'auteure nous fait découvrir des lieux et des mœurs différentes de celles d'aujourd'hui. Ce fut le premier roman de Philippa Gregory que j'ai eu la chance de lire. Je suis en mesure de dire que ce ne sera certainement pas le dernier !
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J'ai découvert L'Epreuve James Dashner il y a un an et demi : je n'avais jamais vu les films mais je savais que beaucoup appréciait cette histoire, l'adaptation cinématographique autant que les romans dont l'histoire est tirée.
J'ai donc lu le premier tome de l'épreuve, appelé Le Labyrinthe. Ce fut un roman très, très rapide à lire et je ne fus pas déçue de ma lecture : l'auteur a vraiment bien réussi à nous faire entrer dans son histoire. J'ai découvert le Labyrinthe en même temps que le personnage principal, Thomas, c'est d'ailleurs ce qui est bien avec James Dashner : ses romans sont centrés sur un seul personnage dont on connaît tout : les actions, toutes les pensées, tous les souvenirs et les choix. Le personnage principal devient ainsi à la fois personnel et universel : il pourrait n'importe qui. De plus les descriptions sont assez bien dosées, il n'y en a ni trop ni pas assez, et l'histoire est fluide, elle suit son cours très facilement et il y a très peu de longueur dans les deux tomes que j'ai lu. J'espère que cette plume très agréable est conservée dans le dernier tome, dans ma PAL mais que je n'ai pas encore lu, et dans le préquel. Thomas et ses amis découvrent le monde à l'extérieur : une terre brûlée ravagée, où habitent les derniers êtres humains ayant survécus – pour le moment - à une épidémie transformant hommes et femmes en créatures hystériques et délirantes, les Fondus, qui survivent seulement quelques semaines. Sur le chemin qui les mène à cette Terre Brûlée, de nombreux personnages vont perdre la vie, d'une manière si rapide que ça en est déconcertant. Encore une fois ce n'est pas pour me déplaire : on suit la vie de Thomas qui est si palpitante qu'on a l'impression d'y être. Il doit sortir au plus vite du tunnel le menant à la Terre-Brûlée : il n'a pas le temps de se retourner sur les corps de ses camarades déchus... S'en suis une série d'épreuves plus difficiles à la fois psychologiquement et physiquement les unes que les autres. Et c'est là que ça commence à me gêner un petit peu : à chaque fois qu'on arrive au bout d'une intrigue, une nouvelle encore plus grave recommence. C'est l'effet boule de neige, et même si ce roman se lit très vite, on finit par se lasser. Je pense que l'histoire aurait pu être découpée différemment, afin que le lecteur n'ait pas un trop-plein d'informations. Quand à l'histoire en elle-même, malgré le point que je viens d'exprimer, est toujours aussi intrigante et prenante. Je me suis plu à essayer de connaître la vérité, en même temps que Thomas. Un peu comme avec le deuxième tome de Phobos, mon avis sur les personnages à beaucoup évolué avec ce tome 2. Par exemple, dans le premier tome, j'ai beaucoup apprécié les personnages de Teresa et de Newt. Dans le deuxième tome, c'est l'inverse : je ne peux plus les supporter, malgré tous les évènements qui nous explique leur comportement, à la fin du roman. Mes personnages préférés de ce deuxième tome sont Thomas et Minho. Mon avis évoluera t-il dans le troisième tome ? Ce fut une bonne lecture, alors je compte découvrir la fin de cette histoire qui nous tiens en haleine le plus rapidement possible. Bilan : une lecture agréable et remplie de mystère, malgré les quelques longueurs qui font que je préfère le premier tome au deuxième. L'intrigue avance à très grande vitesse et en terminant ce roman, je n'ai eu qu'une seule envie : découvrir la suite et fin de l'histoire, signée de la jolie plume de James Dashner. Résumé :
1986. Lorsque Eleanor, nouvelle au lycée, trop rousse, trop ronde, s'installe à côté de lui dans le bus scolaire, Park, garçon solitaire et secret, l'ignore poliment. Pourtant, peu à peu, les deux lycéens se rapprochent, liés par leur amour des comics et des Smiths... Et qu'importe si tout le monde au lycée harcèle Eleanor et si sa vie chez elle est un véritable enfer, Park est prêt à tout pour la sortir de là. Je sens que je vais avoir beaucoup de mal à chroniquer ce roman que j'ai finalement lu après avoir découvert la plume de Rainbow Rowell avec Fangirl. Si je vais avoir du mal à en parler, c'est que je suis assez mitigée sur cette lecture que j'ai finalement réussi à lire il y a donc quelques mois de cela. J'ai essayé de lire ce roman une première fois quand je l'ai retrouvé dans la bibliothèque de ma maison de vacances, hélas encore plus abîmé que quand je l'ai reçu par internet, où il était censé arrivé en « très bon état » … bref, là n'est pas la question. J'ai commencé à lire les premiers chapitres de ce roman sans pour autant arriver à rentrer dans l'histoire, pour une raison qu'honnêtement j'ignore toujours désormais. Pourtant, comme je l'ai fait remarqué dans ma chronique de Fangirl, la plume de l'auteure est très fluide et agréable à lire. Peut-être que je trouvais les descriptions trop longues, ou alors était-ce le début de l'histoire qui mettait trop de temps à démarré ? Peut-être les deux. Comme j'ai terminé ce roman je ne peux pas vraiment parlé de mon ressentit du début qui est déjà bien, bien lointain. Bref, je me suis replongée dans ce roman. Je l'ai lu chaque soir, en deux semaines. Eleanor And Park, c'est l'histoire d'Eleanor, une jeune fille rousse et rondelette qui est de retour chez sa mère et son beau-père après avoir été accueillie en famille d'accueil durant une année. Chez elle, la vie d'Eleanor est loin, très loin d'être rose. Sa famille est pauvre, elle est envahie par ses nombreux petits frères et sœurs qui sont aussi malheureux qu'elle et sa mère est totalement dépassée par la situation : elle est battue et malmené par son nouveau mari, Richy, le beau-père d'Eleanor qui fait régner la terreur dans le foyer – quand il n'est pas ivre mort. De plus, elle est harcelée dans son nouveau lycée : à cause de son poids, de ses cheveux, de son style singulier. Et ce quelle subit est loin d'être enviable, et m'a fait vraiment pleurer comme une madeleine. Park, lui, vit dans une famille plutôt aisée avec son petit frère et ses parents, unis et très amoureux l'un de l'autre. Il n'a jamais été confronté à des problèmes d'argent et jamais sa famille n'a été décomposée ou brisée. Il passe son temps libre à faire du taekwondo, sport qui ne l'enchante d'ailleurs plus vraiment qu'autrefois durant le roman, à écouter des cassettes et à lire des comics. C'est ces deux dernières passions qui vont unir les deux adolescents. En s'asseyant à côté de lui tous les matins et tous les soirs dans le bus, Eleanor va découvrir que ce garçon – socialement si différent d'elle – et, au final, la personne avec qui elle se sent le mieux dans son entourage. Vous vous doutez que les deux vont tomber très amoureux, comme il est exprimé dans le résumé. C'est l'un des points positifs de cette lecture : l'auteure y va sans détour. Pas de longueurs au niveau de leur relation : c'est le coup de foudre, d'abord un petit peu lent puis, au final, très rapide. Très vite Park se rend compte qu'Eleanor lui manque, très vite il se rend compte qu'Eleanor n'a pas une vie facile. Tous les soirs, il lui prête ses cassettes pour qu'elle puisse les écouter dans son lit, le soir, et s'évader de sa vie cauchemardesque. C'est touchant et triste à la fois, voir même très triste. L'auteure nous offre deux points de vue différents : celui d'Eleanor et celui de Park. On peut ainsi mieux comparer les différences des deux personnages, qui vont finalement devenir de très fortes ressemblances. Park va faire tout ce qui est en son possible pour sauver Eleanor. Je n'ai pas du tout aimer le personnage d'Eleanor, et je ne saurai l'expliquer avec de réels arguments. Bien sûr, ce qu'elle traverse est tout bonnement horrible. Mais j'ai l'impression que le personnage n'a aucune profondeur. C'est très bien de la part de Rainbow Rowell d'avoir écrit un roman sur un personnage qui n'est pas aussi fort que les autres héroïnes de romans contemporains. Eleanor est à la fois faible, et ça, je ne peux pas lui en vouloir : personne ne le peut ; mais à la fois forte car elle arrive toujours à survivre aux événements négatifs de sa vie. Cependant j'ai l'impression que c'est la seule chose de réellement développé chez elle : elle subit la vie, et finit par craquer. Point. Ses pensées sont toujours négatives, il n'y a pas une once de bonheur chez elle. Même quand elle est amoureuse de Park, elle doute d'elle, n'a pas confiance en elle, pense toujours à la fin. Cela paraît d'abord normal vu la situation dans laquelle elle se trouve, mais le personnage n'a juste AUCUNE évolution. J'ai vraiment été perturbée par Eleanor. Je ne peux pas la détester, mais je ne l'apprécie juste pas. Quand à Park, et bien... Là où de nombreux lecteurs le considère comme un très bon personnage, je ne suis pas d'accord – en tout cas je respecte l'avis de tout le monde, je tiens à le préciser ! Il est plus développé qu'Eleanor, ça c'est certain. Mais je n'éprouve aucune sympathie pour lui. Encore une fois c'est mon avis, et si je ne parle pas avec de réels arguments, je parle avec mon cœur. Bref, c'est tout de même une jolie histoire, qui m'a marqué, aussi bien positivement que négativement. Je pense que si certains passages très, très lents avaient été retirés pour que l'auteure puisse développer certains passages ou certains passages, j'aurai passé un meilleur moment. Je vous invite tout de même à lire ce roman pour vous faire un avis plus personnel : je pense que je fais parti des rares personnes à ne pas avoir ressenti de coup de cœur pour ce livre. Et, je tiens à le préciser : c'est un sujet très grave, développé de façon très douce. Rien que pour cela, on peut féliciter Rainbow Rowell qui a réussi a sensibiliser de nombreuses personnes sur le harcèlement. Scolaire, et familial.
C'est en le retrouvant il y a quelques mois que je me suis dit qu'il fallait que je tente. J'ai donc commencé à lire Eleanor And Park mais j'ai très vite abandonné. J'étais très déçue de ne pas avoir réussir à rentrer dans l'histoire car cela faisait des années que j'en entendais parlé.
Alors, j'ai décidé d'acheter Fangirl. Le thème avait tout pour me plaire : l'écriture ! Mêlé à la fanfiction et à de la romance, tous les éléments étaient réunis pour que je passe un très bon moment. Je me suis donc lancée, j'ai lu Fangirl... Et devinez quoi ? J'ai pratiquement tout lu d'une traite tellement cette histoire m'a passionnée ! Pour revenir au roman en lui même, on suit Cath, 18 ans. Elle rentre à la fac et est une fan inconditionnelle de Simon Snow, une saga de romans parlant d'un jeune mage et de son école de sorciers... (vous voyez la référence, non?) Elle écrit même une fan-fiction sur ses personnages préférés, Carry On, en attendant la parution du dernier tome de la série. Son histoire est suivie par des milliers de personnes et le pseudonyme de Cath est connu pour être une pointure dans le domaine de la fan-fiction. Mais dans la vraie vie, Cath est timide, renfermée sur elle même et se cache beaucoup derrière sa sœur jumelle, Wren, avec laquelle elle est très fusionelle. Mais cette année, Wren refuse de partager sa chambre universitaire avec Cath, désirant s'émanciper loin de sa jumelle. Cath est effondrée et se retrouver à partager sa chambre avec Reagan, fille au mauvais caractère, invitant chaque jour Levi, un garçon qui sourit tellement et mettant notre héroïne franchement mal à l'aise. Il y a aussi Nick, un garçon un peu étrange avec qui elle collabore pour ses cours d'écriture. Bref, Fangirl raconte l'histoire d'un fan-girl... Mais pas derrière son écran d'ordinateur ! J'ai immédiatement accroché à cette histoire. L'écriture de Rainbow Rowell est facile à lire, agréable. Moi qui ne lis pas beaucoup de romans à la 3ème personne, je suis heureuse d'être tombée sur un livre à la plume fluide. Les phrases ne sont pas trop longues et l'auteure sait parfaitement retranscrire les émotions de son protagoniste. Je me suis particulièrement attachée à Cath, Reagan et Lévi. Surtout Lévi, en fait. Dans mon cœur, il ne peut pas remplacer mes deux book boyfriends ultimes, Maxon Schreave et Ron Weasley, mais se trouve très très bien placé dans ma pyramide de mecs impossibles et inexistants. En revanche, j'ai beaucoup moins aimé Wren, même dans la deuxième partie du livre. Par contre, j'ai trouvé un peu étrange la découpe de l'histoire. Les 2 / 3 premiers mois s'écoulent très, très lentement, et le reste passe très rapidement. Je pense que cette ambiance est belle et bien voulue par Rainbow : les premiers mois de Cath à l'université lui semblent être vraiment longs, et plus elle se sent mieux dans sa peau et dans les locaux, plus la période scolaire lui semble rapide. Peut-être est-ce juste mon interprétation, en tout cas c'est vrai que ça paraît assez étrange : mais en y réfléchissant, tout est très bien construit. Pour finir, la romance est juste parfaite. Au départ, je ne pensais pas que Cath allait finir par tomber amoureuse de ////////. Mais quand, au final, ça arrive, tout paraît évident. Il a l'assurance qu'elle n'a pas, elle a la stabilité qui lui manque... C'est beau et naturel, car cette relation est assez représentative des relations de jeunes adultes. Les personnages qui composent ce couple sont très attachants, alors ça fait du bien de lire cette romance qui n'est pas très « prise de tête ». Bref, une superbe lecture. Un roman que vous vous devez de lire, agrémenté d'un deuxième univers que l'auteure a créé de toute pièce.
Déjà au début de l'histoire, j'ai eu le cœur brisé : j'y suis enfin ! Après 4 ans de lecture, je suis enfin à la fin d'Aurélie Laflamme ! Je suis certaine que c'est mon inconscient qui a fait que j'ai été si lente durant ma lecture de cette série : elle est tellement, tellement géniale que je ne voulais pas la terminer. Alors, mon cerveau a du envoyé un message à mes mains : ne touche pas aux tomes suivants ! Patiente ! Attends de mûrir, exactement de la même manière dont Aurélie a mûri au fil des 8 tomes.
Thanks to my cerveau, j'ai attendu. Et je ne voulais pas terminer cette série. Déjà, le titre de ce tome est assez évocateur : Les Pieds sur Terres, là où le premier tome s'appelait Extraterrestre... Ou presque ! La thématique de cette série tiens en une phrase : Aurélie est une adolescente qui ne trouve pas sa place dans l'univers. En 8 tomes, la magnifique plume d'India Desjardins a développé cette phrase avec douceur et humour, qui sont, je pense, les deux termes parfaits pour qualifier cette série. Alors, dans ce dernier tome, la question se pose : Aurélie, à la fin de ses années de secondaire, a t-elle enfin trouvé sa place dans l'univers ? Ce tome 8 est la suite directe du tome 7. Fin d'année oblige : beaucoup travailler, s'inscrire à l'université (dur de choisir laquelle), trouver des idées de carrière (la catastrophe) et surtout préparer le bal de fin d'année de son lycée, auquel elle pense depuis son arrivée en secondaire. La fin d'année rime aussi avec la séparation avec ses amis : c'est la dernière fois qu'elle partage son quotidien avec ses meilleurs amis Kat, Tommy et J-F. Vous vous doutez bien que ce tome fait parti de ceux qui sont plus émouvants que les autres. Je pense même que c'est le plus émouvant : pas seulement parce que c'est la fin, mais parce que c'est dans ce tome que l'héroïne va enfin s'accepter, réaliser que peut-être, elle n'est pas si extraterrestre que ça et que vivre sur Terre a du bon. Aurélie va ouvrir les yeux sur sa vie sentimentale et sur sa vie familiale. Peut-être est-il temps de faire véritablement le deuil de son père, et d'accepter son nouveau beau-père ? Peut-être est-il temps de laisser une chance à son petit frère ou petite sœur que porte sa mère dans son ventre ? On va également retrouver beaucoup de personnages dans ce tome, ceux des premiers comme ceux des derniers. Il y a toujours beaucoup d'humour, de situations loufoques dignes d'Aurélie, et surtout, beaucoup d'amour et d'amitié : et cette fois-ci, Aurélie n'hésite pas à s'exprimer réellement dans son journal. Elle ne se ment plus à elle même. Elle est plus sincère que jamais. Et ça, quand on a suivi tous les tomes précédents, c'est quelque chose de très émouvant et de très touchant. J'ai pleuré comme une madeleine. Je n'ai pas l'âge d'Aurélie : à la fin de l'histoire, elle a 18 ans et je n'en ai pas encore 15. Pourtant, au moment de ma lecture, j'avais peur de terminer le collège et de quitter mes amis avec qui j'ai passé des moments extraordinaires. Alors, ce dernier tome d'adieux à provoquer en moi un réel sentiment de tristesse. Mais... il m'a aussi permis de relativiser sur mon avenir, l'année prochaine. Au final, toute cette série permet de relativiser sur sa vie entière. Même si tout n'est pas toujours rose, dans la vie d'Aurélie et dans notre propre vie, il y a des moments de joie, des moments très simples et pourtant très beaux. India Desjardins à écrit une histoire vraiment exceptionnelle : Je m'en souviendrai toute ma vie. Grâce à cette auteure, je suis sûre que de nombreux adolescents ont réussi à s'accepter et à relativiser sur leur vie. Et pour ça, je dis merci : Merci India, et merci Aurélie.
Dans ce tome, rien ne va plus pour Aurélie ! Les histoires d'amour de son entourage lui prennent la tête, Nicolas, avec qui elle s'est remise en couple, est plus contraignant que prévu, elle s'est inventé une jumelle au nom composé ridicule lors d'une soirée!
La jeune héroïne d'India Desjardin qui nous a déjà fait rire et pleurer durant les 6 tomes précédents et de retour en cours et entame sa dernière année de secondaire ! Au début de l'année, Aurélie est pleine de bonne volonté pour réussir ses études et obtenir son diplôme avec une bonne note. D'ailleurs, tous les éléments sont en sa faveur : tout va bien dans sa vie, pour la première fois en 7 tomes ! Enfin, vous vous doutez bien que ce long fleuve tranquille qu'est sa vie au tout début de ce 7ème tome va vite s'agiter... Non seulement sa vie personnelle est de plus en plus compliquée (surtout au niveau de ses relations affectives), mais en plus de ça, elle ne ressent aucune affinité pour ses nouveaux professeurs qui n'hésitent pas à lui prendre la tête. Surtout son nouveau professeur de français, qui est certain qu'Aurélie reste sur ses acquis et n'arrive pas à développer ses idées à la hauteur de ses capacités. De plus, la fin de l'école l'angoisse énormément. Elle est presque une adulte, et pourtant, elle n'est sûre de rien ! Et si elle avait fait les mauvais choix ? Et si elle s'inscrit dans une fac et change d'avis plus tard ? Tous ces éléments sont très angoissants pour la vie de n'importe qui : et pourtant, India Desjardins arrive à rendre toutes ces périodes stressantes plus douces, plus drôles, et au final permet au lecteur de prendre du recul sur sa propre vie. J'ai déjà dit dans la chronique précédente ce que je pensais de cette série qui a marqué ma pré-adolescence puis début d'adolescence. Les pensées d'Aurélie, exprimées dans son journal, sont toujours aussi hilarantes et pourtant, avec le temps, on sent que le personnage est plus mature et prend plus de recul. Dans cette série, certains tomes sont très drôles, d'autres un peu plus tristes et sombres. Ce tome 7 est un parfait entre-deux ! Il est vrai que parfois, la vie d'Aurélie n'est pas facile et comme tous les adolescents, elle ressent ses joies et ses peines à 200 %. Le fait que nous puissions lire son journal intime nous rend encore plus proche d'elle, et ça impose une certaine ambiance « intimiste », comme si Aurélie était notre meilleure amie et que nous connaissions toute sa vie. Ça met du baume au cœur ! Malgré tout je n'ai pas pu m'empêcher, durant tout le tome, de me dire que la série était bientôt terminée. Certes, elle est déjà finie depuis longtemps, mais moi, à l'époque de ma lecture, je me disais tout le temps que bientôt, cette histoire serait derrière moi. Et ça ma fait de la peine, car je me suis vraiment attachée aux personnages et à l'univers rocambolesque d'Aurélie. Enfin bref : un septième tome à la hauteur des autres, humoristique et touchant à la fois, et qui surtout reflète beaucoup de facettes adolescentes, ce qui m'a intrigué et m'a fait pensé à certains moments de ma vie !
Aurélie Laflamme et moi, c'est une grande et longue histoire d'amour qui a débuté il y a 3 ans et demi dans le CDI de mon collège. La petite 6ème que j'étais recherchait activement une lecture pas vraiment compliquée : je n'étais pas encore un rat de bibliothèque.. Loin de là, même ! Quand j'ai découvert le monde d'Aurélie, je fus réellement surprise de me reconnaître dans son personnage atypique. Cette série de livre m'a fait aimé la lecture : dans mon cœur, elle compte tout autant qu'Harry Potter ou Les Colombes du Roi Soleil, sagas m'ayant réellement marquée. J'ai lu les trois premiers tomes en 2013 et 2014, le quatrième et le cinquième seulement en Février 2016 et les trois suivant, en Février de cette année 2017. Donc, tout juste un an plus tard ! Pourquoi tout ce temps ? Tout simplement parce que je ne voulais pas finir cette série, et ce depuis le premier tome. Croyez-moi, j'ai un peu grandi en même temps qu'Aurélie (même si j'ai l'âge d'Aurélie... dans le premier tome!), et ressentir cette différence de maturité au fil des tomes et des années, ça a quelque chose de magique et de fascinant. Durant ce 6ème tome, Aurélie va bientôt fêter ses 16 ans. Ce journal commence en Mai, durant sa 4ème année de Secondaire, et donc son avant-dernière année au lycée. On retrouve comme d'habitude les amis d'Aurélie : Kat, JF, Tommy, sa chatte Sybille... Plusieurs éléments vont venir marquer cette période très « Aurélienne » : comment être embauchée dans une sandwicherie ? Comment quitter sa maison d'enfance pour emménager avec sa mère et sa belle-mère ? Comment survivre lors de vacances au camping ? Comment gérer sa mère et ses sautes d'humeur répétées ? J'avoue – et cela ne sonne pas vraiment bien avec ma déclaration d'amour pour cette série ( que j'ai eu du mal à me lancer dans ce 6ème tome. Et pourtant, une fois rentrée dans l'histoire, impossible de m'arrêter, comme très souvent lors de mes lectures. J'ai lu pendant des heures, emmitouflée sous ma couette. Aurélie et ses amis sont drôles et touchants à la fois. Leurs aventures ? Toujours aussi loufoques ! Et pourtant, on sent que tous les protagonistes ont prit en maturité. Comme d'habitude, les réflexions d'Aurélie fait écho avec nos vies, à nous, lecteurs. Nous comprenons, et, au delà de ça, ressentons les émotions que notre personnage retranscrit – à sa façon – dans son journal. Ce tome n'est pas plus émouvant qu'un autre, et pourtant, je suis touchée. L'écriture de l'auteure India Desjardins qui, en passant, est une merveilleuse personne, est simple, douce, agréable à lire. (même si parfois les phrases à rallonge d'Aurélie nous font des nœuds au cerveau!) Enfin bref : un tome 6 à la hauteur de mes espérances. Une série formidable que je conseil à toutes et à tous.
Je n'avais pas l'intention de lire ce livre. Bien sûr, lors de sa sortie, il m'a fait de l’œil ! Mais depuis, entre énormément de retard dans mes lectures et ma PAL s’agrandissant de manière excessive, j'ai un peu oublié cette histoire qui avait tout pour me plaire : romance, originalité et mystère.
Cependant, pendant mes dernières vacances, une bande-annonce de l'adaptation cinématographique d'Everything Everything est apparue comme par magie sur mon fil d'actualité Facebook. Comme pour me rappeler d'acheter ce livre qui est devenu - comme vous avez pu le lire dans le titre - encore un nouveau coup de cœur. ça fait déjà mon 3e depuis le début d'année ! Je me suis rendue à la bibliothèque municipale de ma ville de vacances et, comme par hasard, il se trouvait juste sous mon nez dans la toute première allée de livres que j'ai parcouru. Comme l'explique le résumé, nous suivons Maddy, une jeune fille touchée par une maladie connue sous le nom de "maladie de l'enfant-bulle" : elle ne peut pas sortir de chez elle sans risquer d'attraper des bactéries que sont système immunitaire ne saurait éliminer. Les seules personnes qu'elle côtoie sont sa mère et son infirmière, qu'elle apprécie beaucoup. Maddy lit beaucoup de livres et s'occupe comme elle peut dans sa maison aseptisée. Au début de l'histoire, elle ne ressent pas spécialement le besoin de sortir dehors. Cela fait 18 ans qu'elle vit enfermée et, même si cette situation n'est enviable pour personne, elle s'y est habituée. Si la situation initiale est assez lente à s'installer, tout s'enchaîne très vite. De nouveaux voisins s'installent en face de chez elle, dont un lycéen de l'âge de Maddy. Ils vont s'échanger des messages, devenir amis. Mais très vite, Maddy va ressentir un vide. Jamais elle ne sera dans la même pièce que lui - jamais elle ne le verra, en vrai. Lui va au lycée, peut parler et tenir la main à d'autres filles. Et puis, un jour, elle va prendre une décision. Décision dont les conséquences pourraient être mortelles. Ce roman se lit très vite, et c'est plutôt agréable. J'avoue avoir mis du temps à rentrer dedans. Concernant les romans touchant de près ou de loin la maladie, j'avoue que, contrairement à d'autres, je ne suis pas forcément plus touchée qu'en lisant un livre qui ne parle pas de sujet. J'ai bien aimé Nos Etoiles Contraires, mais ce ne fut pas un coup de coeur. Quant à Je veux vivre, que j'ai lu cet été, je fus plus impressionnée par la plume et le style de l'auteur que par son thème. Pourtant, Everything Everything est vraiment très doux. Maddy est son auteure ne sont pas là pour faire pleurer dans les chaumières, mais pour conter leur histoire. Même si je suis bien loin d'avoir la vie de Maddy, c'est vraiment touchant d'évoluer avec elle. Elle a beau être majeure, elle découvre au fil des pages des sentiments que les adolescents découvrent bien plus tôt. C'est émouvant, sans pourtant jouer sur la sensibilité du lecteur. Tous les mots qui composent ce roman en forme un seul : Espoir. Concernant la romance, bien qu'elle soit le fil conducteur de tous les évènements qui vont marquer l'évolution des protagonistes, n'est pas vraiment une romance classique des livres Young et New Adults. Elle est neutre, assez banale, ce qui est plutôt rare dans les romances que je lis. Banale, sans pourtant trop l'être. Et c'est un grand plus pour moi ! J'ai beau adorer et ne lire pratiquement que des romances, cette fois-ci, elle ne prend pas le dessus sur la singularité de l'histoire. Ce que j'ai préférén ce sont les différentes révélations faites à Maddy, même si j'ai deviné quelques chapitres avant la fin le dénouement final. Moi qui ai horreur de deviner la fin de mes romans, ce ne m'a pas dérangé. Les illustrations - faites par le mari de l'auteure - agremente le livre et la vie de Maddy d'une façon très élégante et, même si je me répète, d'une façon très douce. Bref, un coup de coeur touchant, sans prise de tête, une bonne bouffé d'air frais (sans mauvais jeu-de-mot). Je vous le conseil vivement et 100000X !
J'ai lu le premier tome des Etoiles de Noss Head il y a quelques mois déjà et, autant vous dire que cette lecture m'a réellement marqué. La plume de Sophie Jomain est facile à lire et très jolie, sans pour autant être trop simple. Pour ceux qui ne connaissent pas encore cette série remarquable, l'histoire retrace la vie d'Hannah, une jeune parisienne aux cheveux roux venant passer ses vacances en Ecosse chez sa grand-mère, Elaine. Si son avenir s'annonçait brillant, les événements qui survinrent cet été là changèrent sa vie à jamais : en l'espace de deux mois, elle apprit l'existence d'êtres exceptionnels, de loups-garous, de vampires et de toute une communauté surnaturelle qui, dans son esprit, n'étaient que contes et légendes. Cet été fut également marqué par sa rencontre avec Leith, un magnifique garçon aux cheveux sombres et aux yeux verts, qui se révéla être un lupi, l'une des quelques races de loups-garous... Après avoir du surmonter des épreuves plus compliquées les unes que les autres, là voilà arriver à l'université de Saint Andrews avec son petit-ami ; mais, forcément, rien ne va se passer comme prévu. Déjà dans le premier tome, les personnages m'ont convaincu : Tout d'abord, Hannah, une héroïne qui aurait pu être n'importe qui, et qui pourtant possède une intelligence et une douceur incomparable ; mais aussi Leith, caractériel et adorable, protecteur et sensible. De plus, l'écosse est un pays qui m'avait déjà séduite dans différentes autres lectures et je trouve cet endroit idéal au déroulement de l'histoire. Le seul élément qui fit que ce premier tome ne fut pas un coup de cœur fut les quelques longueurs du texte qui m'avaient un peu énervée, car l'histoire est si prenante et intéressante que malgré moi, je voulais absolument qu'un nouveau malheur arrive aux protagonistes : car, dans ce premier tome, on ne s'attend jamais aux dénouements des problèmes d'Hannah, tellement ils sont surprenants et peuvent littéralement nous faire passer du rire aux larmes. Lors de ce tome et comme dit plus haut lors du résumé, Hannah rejoint son petit-ami à l'Université. Elle déménage donc à Saint Andrews et vit dans un appartement qu'elle loue une fortune avec sa colocataire, Tarja. Hannah découvre la ville et le campus et sens qu'elle a fait le bon choix. Très vite débordée de travail, l'héroïne va faire de nouvelles rencontres : la Meute, les amis de Leith, eux-mêmes loups-garous. Si elle est d'abord surprise de découvrir que d'autres que son petit-ami rodent au campus, elle va très vite s'habituer et se nouer d'amitié avec les amis de Leith. Tous, sauf une seule personne : Georgia. C'est là qu'on rentre dans le cliché de la rivalité avec la belle blonde bien foutue qui veut à tout prix attirer le mec de l'héroïne : c'est du déjà vu. J'ai été un peu gênée par sa présence au départ. Cependant, le roman est si prenant que l'auteure réussi à nous faire ressentir une haine profonde pour ce personnage, en même temps qu'Hannah. Je suis gentille, je ne vais pas tout vous spoiler, alors je vais écrire le suite de ce résumé made by me dans les grandes lignes. Hannah va devenir amie avec un garçon que n'approuve pas la Meute. Un garçon qui est loin d'être un humain... Très vite, Sophie Jomain nous replonge dans ses récits fantastiques et elle y arrive ! C'est la que le récit commence réellement. Ces personnages surnaturels sont nombreux et, forcément, comme un malheur n'arrive jamais seuls, la Meute et eux sont des ennemis ancestraux. Notre héroïne ne mesure pas le danger et plus d'une fois, j'ai eu envie de lui crier de faire attention et d'écouter les conseils de la Meute. Pourtant, c'est impossible de lui en vouloir : Hannah et ce genre de personnage universel, qui pourrait être n'importe qui. (et que j'aimerais être, juste pour sortir avec Leith, na) Elle est humaine (c'est le cas de le dire), et ressemble à chacun de nous, tout en étant atypique et attachante. J'ai trouvé ce deuxième tome bien plus prenant que le premier que j'avais pourtant déjà adoré. La plume vraiment bien tournée de Sophie Jomain arrive totalement à nous plonger dans son univers extrêmement bien construit et complexe. Certains points m'ont fait tiquer, comme par exemple les clichés un peu trop présent. J'ai aussi eu du mal à me replonger dans cette série car je sortais tout juste d'une très longue panne de lecture ! Mais, une fois bien prise dans le scénario, j'ai vraiment tout lu d'une traite, je me suis mise à la place d'Hannah que j'adore et j'ai vécu les épreuves que cette héroïne courageuse a du surmonter. Je ne peux finir cette chronique sans exprimer mon point de vue sur la fin. Je ne veux absolument pas la dévoiler, alors je vais juste parler de mon ressentiment à propos des événements des derniers chapitres. Mon coeur s'est brisé, aaaaaaargh. Et puis ça va un peu mieux. On pense qu'on ne peut pas tomber plus bas. Et puis d'un coup, paf, la goutte d'eau qui fait déborder le vase. La fin est assez brutale et me donne l'envie de lire la suite immédiatement. J'ai cru que j'allais en pleurer ! Malheureusement, et c'est la faute aux 40 livres dans ma PAL, mon aventure avec cette série continuera, j'en suis sûre, mais d'ici quelques mois je pense. En bref, j'ai vraiment apprécié ce deuxième tome. Si vous ne connaissez pas cette série, je vous la conseille milles fois ! Si vous aimez le surnaturel, si vous aimez l'écosse, si vous aimez l'aventure et la romance, lancez-vous ! J'espère que la suite me laissera tout autant conquise que je le suis actuellement. Ah, et, au fait : j'ai rencontré Sophie Jomain lors du 2ème salon du livre d'Abbeville ! J'ai eu la chance de voir ce roman très joliment dédicacé. Merci à elle. <3
Ah, Kiera Cass ! Mon histoire avec cette fabuleuse auteure a commencé le jour où j'ai acheté le premier tome de La Sélection. J'avoue que j'ai choisi ce livre un peu au hasard, sans vraiment prendre le temps de me renseigner à son sujet : tout ce que j'ai pu remarquer, c'était sa magnifique couverture. Ce fut donc, encore une fois, une merveilleuse découverte, et, dans le cas présent, la meilleure : La Sélection devint et reste encore aujourd'hui ma série favorite. La plume de Kiera est facile à lire et vraiment unique. Son écriture est une véritable hypnose : une fois l'un de ses roman ouvert, impossible de le lâcher ! La Sélection est une histoire originale et formidable, les personnages sont attachants et possèdent une certaine évolution plus l'histoire avance. J'espérais retrouver tous ces points positifs dans ce roman que j'attendais plus que tout : voyons ensemble si c'est le cas. Commençons avec le commencement : Kahlen était une humaine de 19 ans, vivait avec ses parents et ses deux frères. Nous n'avons pas d'autres précisions sur le passé du protagoniste, si ce n'est que le bateau sur lequel la famille a embarqué en l'année 1933 va couler au fond de l'océan... Vous vous en doutez, Kahlen ne va pas mourir. Pas vraiment... Elle va devenir une sirène : sa mission ? Chanter près des humains afin de les pousser à la noyade, pour ainsi nourrir l'Océan, et ce pendant 100 ans. Si le premier chapitre révèle quelques informations sur le naufrage de la famille de Kahlen, le deuxième se déroule directement 80 ans plus tard. Notre personnage principal doit ainsi servir son maître pour encore 20 ans. C'est seulement à la fin de ces nombreuses années qu'elle oubliera son lourd passé de meurtrière et qu'elle redeviendra humaine. En attendant, notre Sirène vit sur terre, toujours près de l'eau afin de communiquer avec l'Océan qui possède une voix et une âme, et doit se faire passer pour muette pour ne pas tuer chaque personne qui a le malheur d'entendre sa voix. Elle vit avec trois autres Sirènes, qui sont, par conséquent, ses sœurs. Là où elles se sont bien accommodées à leur tâche et s'amusent comme elles peuvent avec diverses activités, Kahlen, elle, passe son temps à faire des recherches sur ses victimes et reste enfermée chez elle, morose. Et puis un jour, elle va rencontrer Akinli dans la bibliothèque de la fac près de chez elle. Très vite, il va comprendre qu'elle ne peut pas parler et pourtant, leur rencontre est magique : contrairement à ce que pensait Kahlen, il ne la prend pas en pitié et communique avec elle comme si tout était normal. Elle s'attache très vite, trop vite. Il y aura encore des tas de choses à dire tellement les rebondissements de ce roman sont nombreux. Mais je ne préfère pas vous balancer quelques spoils qui gâcheraient votre lecture ! Comme je l'ai dit plus haut, la plume de Kiera Cass rend chaque instant de cette lecture magique et, personnellement, me rend très rapidement sensible. Les personnages de Kiera son profonds et il est très facile de s'identifier à eux. Plusieurs fois, je me suis sentie mal avec Kahlen, j'ai vécu avec elles, j'ai découvert les différents endroits qu'elle parcourt au cours de ces deux années que j'ai passé avec elle. Akinli, lui, c'est un gros coup de cœur : aussi galant et gentil que mon Maxon, mais avec son truc à lui en plus. Il est drôle et sincère, et fait vraiment attention à son prochain. Ce que j'ai aussi apprécié, c'est qu'il n'y a ni mauvais ni méchant : les personnages sont vraiment complexes et différents, possèdent défauts et qualités et évoluent au fil de l'histoire. Ils sont vraiment peu nombreux, et c'est aussi quelque chose qui me plaît : en tout sept personnages vraiment présents et c'est suffisant, car tout est cohérent et bien travaillé. L'histoire est vraiment très originale ! Je ne pensais pas que l'auteure allait personnifié de cette façon l'Océan qui, bien que cruel, possède elle aussi une sensibilité et une certaine mélancolie dans son travail. Oui, j'ai bien dit Elle, car l'Océan est féminin dans le roman. Je n'ai rien à redire sur celle lecture qui m'a totalement envoûté. Je suis très heureuse d'avoir pu découvrir cet univers ! C'est mon deuxième coup de cœur de l'année 2017 et, en seulement quatre livres lus, je trouve ça tout simplement génial ! J'ai vraiment très hâte de découvrir de nouveaux livres signés Kiera Cass que j'ai redécouvert dans cette histoire émouvante et pleine d'espoirs. Je ne peux que vous le conseiller ! |
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Mars 2017
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